Le gouvernement souhaite prolonger la période de carence pour les fonctionnaires, passant d’un jour à trois jours.
Cette mesure, présentée comme une tentative d’alignement avec le secteur privé, n’est en réalité qu’une attaque déguisée contre les droits des travailleurs du secteur public.
Selon nous, cela augmenterait l’absentéisme et les coûts pour les salariés en arrêt maladie.
Nous sommes profondément préoccupés par cette proposition, qui risque de détériorer encore les conditions de travail et de mettre en péril la santé financière des fonctionnaires.
Nos revendications sont claires : nous appelons à des négociations équitables pour trouver un compromis qui respecte les droits et la dignité des travailleurs.
De plus si cette volonté gouvernementale venait à se concrétiser, de nombreux sapeurs-pompiers, qui, comme d’autres agents, ne peuvent se permettre de perdre une partie significative de leurs revenus, seraient contraints de venir travailler malades.
Cela mettrait non seulement leurs propres vies en danger, surtout lors des interventions à haut risque, mais augmenterait également les risques pour les victimes qu’ils sont censés secourir.
Pour les sapeurs-pompiers comme pour les PATS, c’est NON.
Aucun jour de carence supplémentaire, aucune économie sur la santé des agents.