Le 9 juin 2024, dans un élan de génie politique ou de désespoir absolu – le Président de la République décida de dissoudre l’Assemblée nationale, juste après les élections européennes. Ah, l’ironie de voir un pays en pause, comme un vieux disque rayé, alors que les SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours) se retrouvent dans la mouise jusqu’au cou.
Imaginez cela : trois gouvernements différents depuis cette dissolution, et la stabilité, cette vieille connaissance, a pris ses quartiers d’été ailleurs.
La DGSCGC (Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises), censée être le sauveur héroïque du Beauvau de la sécurité, s’est volatilisée. Pas un mot, pas un mail, pas même une rumeur de couloir. Elle a même eu le culot de stopper tous les groupes de travail, prétextant que le gouvernement, instable comme un château de cartes dans un ouragan, se réorganisait. Quand la maison brûle, il semble que la stratégie soit de regarder les flammes en sirotant un petit café…
Quant aux Ministres de l’Intérieur, ces valeureux héros sur leurs sièges éjectables, pourquoi se mouiller quand on peut rester au sec ? Investir dans un sujet, c’est risquer que tout ce travail soit balayé par le prochain locataire. Donc, ils préfèrent jouer à cache-cache.
Pendant ce temps, dans les départements, des brasiers de mécontentement s’allument, alimentés par les restrictions budgétaires. Chaque mois, de nouveaux SDIS se mettent en grève, les pompiers manifestent, et la situation ne fait que s’empirer, comme un feu de forêt attisé par des vents de folie.
Mais hélas, aucune réponse ne peut être donnée car le gouvernement est dans un état de léthargie administrative. Tout le monde attend, tout le monde regarde, mais personne ne bouge pour éteindre ce désastre.
Soyons réalistes, a-t-on vraiment besoin d’un ministre pour s’occuper de la sécurité civile et de nos braves pompiers ? Le système se consume, et dans les départements, c’est le chaos. 2024 a été une année de vacances pour nos décideurs pendant que les travailleurs sur le terrain trimaient comme jamais. Et 2025 promet d’être une suite de ce charmant feuilleton, avec pour excuse l’organisation politique ou le manque de budget.
Nous n’avons pas fini d’en baver, et la population en pâtira encore et encore. Mais ne vous inquiétez pas, car le syndicat SUD SDIS, lui, ne lâchera rien. Comme un phénix dans les cendres de ce désastre administratif, il se battra pour vous défendre, bec et ongles, contre ce marasme politique et bureaucratique.