Ministère de l’Intérieur – Place Beauvau. Monsieur le Ministre de l’Intérieur, ce n’est pas parce que nous avons déjeuné ensemble que nous devons accepter une forme de mépris dont vous semblez encore avoir fait preuve à notre égard au moins à deux reprises.
La première fois en nous répondant, lors de ce fameux déjeuner (on se souvient encore du menu, habilement choisi pour recevoir des pompiers…), que vous n’étiez pas contre l’idée de nous recevoir à nouveau, en présence du club des financeurs des SIS, une dizaine de jours après les avoir rencontrés pour évoquer, entre autres sujets, la question du financement des mesures sociales d’accompagnement de la mobilisation des agents des SIS pour les JO2024.
Une réponse de principe qui, à priori, ne sera pas suivi d’acte, d’autant plus qu’aucun accord ne semble sortir de vos discussions avec nos « employeurs » qui n’ont pas les finances pour payer aux SP des primes (ou autres compensations) identiques à celles que nos collègues policiers ou agents des autres fonctions publiques vont percevoir de la part de l’État.
Et la seconde fois en omettant de nous annoncer le report du lancement du Beauvau de la Sécurité Civile.
Nous venons de l’apprendre, de manière fortuite, lors de la réunion de la CNSIS de ce jour.
Par une annonce du président Richefou ? Non, il savait juste que ça allait être reporté.
Par le directeur de la sécurité civile ? Non, il n’était pas au courant de la date.
Ce sont les représentants de la FNSPF, qui l’ont posé tranquillement, entre deux propos sur un tout autre sujet.
Preuve que nous avons bien un problème de respect de notre représentativité acquise par les urnes.
Mais le principal n’est pas là.
A un peu plus de 100 jours des JO, toujours pas de visibilité sur les mesures sociales d’accompagnement de la mobilisation des agents des SIS et surtout, surtout un retard à l’allumage du Beauvau de la Sécurité Civile.
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