Rencontre entre les OS et le ministre de l’intérieur

Le 5 mars 2024:

Ça ne s’invente pas !


« Poireaux brulés et poisson fumé » pour débuter ce déjeuner de travail entre le ministre
de l’intérieur et les organisations syndicales représentatives des sapeurs-pompiers.
Il fallait oser, Gérarld Damanin l’a fait ! Où comment chauffer l’ambiance dès l’entrée
et rentrer dans le vif du sujet avec, entre autres, la toxicité des fumées…
La suite est tout autant révélatrice. « Daube de bœuf et petits légumes ». En langage
culinaire, une daube, c’est plutôt réjouissant. Ça a l’a été d’ailleurs. Mais juste
gustativement.
Car dans le discours, c’est plutôt la définition argotique qu’il faut retenir [En argot, le mot « daube » qualifie ce
qui est de piètre qualité, exemple : « Quelle daube, ces annonces! »].
Certes, le « Beauvau de la sécurité civile » annoncé quelques jours plus tôt sur les réseaux sociaux a été
confirmé.
Mais le calendrier proposé n’est pas à la hauteur des enjeux et ne permettra pas de traiter comme il le
faudrait les différents sujets.
Lancement des travaux le 8 avril, premiers retours pour septembre. Avec les JOP2024 et les congés entre
temps, on a peine à croire à un résultat sérieux.
A court d’idée pour le dessert, le ministre nous a proposé une banale « Panna cotta pistache framboise ».
Qui aurait pu imaginer que cette douceur cachait en réalité une surprenante -et décevante- annonce ?
Les compensations financières pour l’engagement personnel, sur temps de repos, des sapeurs-pompiers dans
le cadre des JO, réclamées au moins à la hauteur de celles annoncées pour les policiers, seront fnancées pour
moitié par l’État, voilà pour l’annonce surprise.
Sauf que, sauf que… les départements, qui payent les pompiers, sont renvoyés par le ministre lui-même devant
leurs responsabilités et leurs devoirs d’employeurs et n’ont pas prévu, pour le moment, de verser la moindre
prime.
La moitié de rien, c’est rien. Et ça, toutes celles et tous ceux autour de la table l’ont bien compris.
Le digestif sera peut être servi dans la rue…

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